Voici les grandes lignes de la préparation à l'élevage des femelles dans mon élevage.
Tout d'abord, je voudrais préciser que mes oiseaux ne reçoivent aucun antibiotique ni anticoccidien en prévention (le fameux blanchiment). Je trouve cette pratique inutile tout simplement! A quoi sert de traiter un oiseau contre une infection qu'il n'a pas! On le répète assez, les bactéries acquièrent des résistances aux antibiotiques à force d'être exposées à ces molécules. Il faut les utiliser à bon escient, dans mon cas : seulement en cas de maladie avérée.
J'entends par hygiène la propreté des volières et des cages bien sûr mais aussi le renouvellement régulier de l'alimentation périssable et de l'eau. J'y inclus enfin la densité d'oiseaux par volière, la maitrise de l'ambiance de la pièce (température, hygrométrie, ventilation etc.).
C'est en régulant tous ces paramètres que je préviens les maladies.
Concrètement : depuis novembre les femelles sont placées dans trois volières, donc dix par volière alors qu'elles peuvent pour chacune d'elles accueillir 25 oiseaux sans problème.
C'est la première règle : éviter la surpopulation, on peut ainsi limiter la propagation de maladies, si maladie il y a.
Cela permet également de pouvoir bien observer les oiseaux et de repérer plus facilement celle qui a un problème.
Pour compléter ce suivi, à chaque fois que je rentre dans le nord, c'est à dire toutes les 3 semaines à 1mois j'attrape mes femelles et je note pour chacune d'elles l'état de forme, l'embonpoint, et les éventuels problèmes (entérites, mal aux pattes etc.) avec un système de note (de --- à +++).
Cela permet de dégager une tendance pour chaque volière et d'ajuster la quantité et la qualité de la nourriture.
Par exemple, si je remarque dans une volière que les femelles sont moins en chair que celles d'à côté et qu'elles ont toutes plus ou moins les intestins rouges, je dis à mon père de donner un régulateur de flore intestinale, de mieux équilibrer la ration, etc.
Avec le système de note on peut ainsi suivre l'évolution de leur état général et voir ce que l'on fait.
Si une femelle est vraiment malade elle est immédiatement sortie de la volière pour être soignée.
Préparation élevage
Pour l'hygiène, il est selon moi indispensable d'avoir des sols grillagés afin d'éviter que les oiseaux ne puissent picorer leurs fientes.
Et cela même dans les cages de préparation des mâles. L'explication est simple, les coccidies responsables de la coccidiose ont une étape obligatoire de leur cycle de développement dans le milieu extérieur donc les fientes au sol.
En évitant ce contact, on évite l'infection. Voilà mon anticoccidien: le grillage! (pas besoin d'ESB3 ou autres...)
Ensuite il est évident que l'eau est changée tous les jours ou les deux jours au grand maximum, les volières et cages sont nettoyées très régulièrement, la pâtée ne reste pas plus de 12h dans la cage.
Pour le matériel, il est changé très régulièrement (mangeoire, perchoirs, abreuvoir), tout est nettoyé puis désinfecté. Je rappelle qu'il est inutile de plonger votre matériel dans l'eau de javel s'il n'a pas été correctement nettoyé avant.
En effet les désinfectants ne sont actifs qu'en l'absence de matière organique c'est-à-dire de fientes!
Pour l'ambiance : la photopériode est réglée à l'aide d'un dimmer, la température est maintenue à 12°C pendant l'hiver, l'hygrométrie entre 60 et 80% maximum. La pièce est aérée régulièrement.
Pour la nourriture, grain à volonté avec peu de navette, et un apport supplémentaire qui varie tous les jours : pâtée (Orlux) ou salades (différentes à chaque fois) ou pomme ou carottes (et oui même pour des jaunes, les femelles n'allant pas au concours et ne nourrissant pas encore de jeunes).
Je n'ai pas apporté de vitamines en complément comme depuis 2 ans. Cela n'est pas inutile pour ceux qui le font mais j'estime que les légumes en apportent suffisamment. Je n'ai pas eu de problème de fécondation malgré tout!
Je finirai enfin par signaler que le paramètre le plus important à mes yeux pour la préparation est la lumière. Il n'y a pas de bon taux de fécondation sans une lumière bien réglée. (cf article suivant)
Voilà notre recette . Elle est revue et corrigée tous les ans en fonction de nos observations sur la saison précédente. Il faut se servir de ce qui a été fait pour avancer.
L'importance de l'éclairage dans votre élevage.
Le spectre lumineux (=qualité de la lumière).
Beaucoup de personnes ne savent pas comment choisir leur tube fluorescent pour voir leurs oiseaux comme on les verrait à la lumière naturelle. Voici le résultat de mes petites recherches sur le sujet, cela devrait pouvoir amener une certaine réflexion de la part des éleveurs.
Après de nombreux essais, j'ai actuellement un tube fluorescent qui donne une bonne image de l'oiseau comme on le verrait à la lumière naturelle. Car en tant qu'éleveur de lipochromes, si mes tubes fluorescents rendent mes oiseaux trop orangés par exemple, ce n'est pas facile d'y voir clair et de sélectionner correctement!
J'ai donc des Philips Master TL-D Super80 dont voici le spectre :
Voyons maintenant différentes caractéristiques de la vision des oiseaux et quels tubes fluorescents choisir en conséquence.
La vision des oiseaux :
Choix des tubes fluorescents pour l'élevage :
Pour l'élevage il faudrait donc apporter des rayons UV à nos oiseaux pour faciliter le travail des femelles lors de la synthèse de leur coquille. Il existe des tubes fluorescents spéciaux pour oiseaux qui apportent des rayons UV. Il s'agit des "Bird Lamp" de la marque Arcadia. Celles-ci offrent un spectre lumineux adéquat pour les oiseaux et fournissent selon le vendeur 2,4 % d'UVB et 12 % d'UVA.
De plus la proportion de lumière bleue et rouge est mieux adaptée aux oiseaux, en effet un tube fluorescent classique est étudié pour l'oeil humain, c'est-à-dire qu'il émet au maximum les rayons lumineux que notre oeil perçoit, ce n'est donc pas adapté aux yeux des oiseaux. La longueur d'onde de 640nm (rouge) est très importante pour les oiseaux, or notre oeil perçoit mieux à 560nm, les tubes fluorescents sont donc "réglés" pour émettre plus de rayons à 560nm qu'à 640nm. Ce problème est en partie réglé avec les tubes fluorescents Arcadia. (Pour mes tubes fluorescents Philips, vous pouvez voir sur le spectre ci-dessus qu'il émettent de la lumière à 640nm).
Cependant attention, n'achetez pas des tubes fluorescents qui produisent beaucoup d'UV qui sont spéciaux pour les reptiles, ils provoquent de graves troubles oculaires chez les oiseaux. Les tubes fluorescents d'aquarium ne sont pas non plus à recommander car la balance bleu/rouge est mal équilibrée. Un spectre contenant trop de bleu peut par exemple changer le ratio mâle/femelle et donner plus de femelles que de mâles...
Je n'ai pas encore ce genre de tube fluorescent mais je compte bien en acheter pour cette saison d'élevage.
Alors bien sûr ce n'est pas une chose essentielle dans la réussite de l'élevage, je n'en ai pas encore et je n'ai pourtant pas raté ma saison d'élevage les années précédentes. Néanmoins si aucune (ou peu) des vitamines n'est apportée par l'alimentation (régime de graines uniquement) et que vous élevez à l'intérieur (presque tous les éleveurs), vos femelles peuvent avoir des carences en vitamines D3 et se fatiguer davantage lors de la ponte, faire des oeufs moins solides, etc.
Ce genre de tube fluorescent peut être une des solutions à apporter aux divers problèmes de reproduction (surtout de ponte). De plus c'est un atout pour avoir des oiseaux moins stressés (même si ça ne se voit pas) et pour leur bien être! Ce qui est aussi important pour un élevage réussi.
C'est en corrigeant cet ensemble de petit détails que l'on se perfectionne dans l'élevage. Tous les paramètres sont à prendre en compte.
Le ballast électronique
J'ai aussi acheté et installé un ballast électronique sur mes deux tubes fluorescents. Ces types de ballast remplacent l'ensemble ballast conventionnel, starter et condensateur.
Avec le vieux système les tubes fluorescents ont une fréquence de 100hz, c'est à dire que la lumière "clignote" 100 fois en une seconde, ce qui n'est absolument pas gênant pour nous, humains, puisque notre oeil peut distinguer au maximum 30 images par seconde, nous voyons donc une lumière continue.
Mais qu'en est-il pour nos oiseaux??
-Les os
Lorsque tout le calcium apporté par l'alimentation de la journée a été utilisé (en fin de nuit), une partie du calcium est prélevée sur le squelette. Il est prélevé dans l'os médullaire (la partie poreuse à l'intérieur des os long comme le fémur).
Si l'alimentation est carencée en calcium, ce prélèvement osseux s'effectue dès le début de la nuit et la femelle peut puiser jusqu'à 10% de la quantité totale de calcium contenu dans ses os pour fabriquer un seul oeuf !! Vous comprenez donc tout l'intérêt de bien apporter du calcium dans l'alimentation les jours de ponte !!
Il faut enfin savoir que cette réserve médullaire n'existe pas chez les femelles qui font leur première année d'élevage. Elles la constituent durant les deux semaines précédant la ponte du premier oeuf (contrôle hormonal). Il est donc très important d'effectuer une supplémentation en calcium rigoureuse pendant cette période de deux semaines avant la ponte. Le corollaire est qu'il est donc inutile d'augmenter les apports de calcium de manière trop conséquente avant cette période, il sera tout simplement éliminé dans les fientes !
-Apport en vitamine D3 : pendant toute l'année si les oiseaux n'ont pas accès directement à la lumière naturelle ou une à lumière artificielle contenant des UVB (cf article précédent).
On peut l'apporter en même temps que les autres vitamines d'un mélange classique de vitamines (personnellement j'utilise Vitavil aminé® (Biové) deux jours par semaine à raison de 0,5g par litre d'eau de boisson). Attention de ne pas multiplier les sources d'apport par des produits différents au risque de surdoser !
-Apport en calcium :
Plusieurs solutions possibles :
-Le sable contenant des coquilles d'huîtres concassées vendu dans le commerce et/ou les os de seiche (entiers ou broyés et saupoudrés sur l'alimentation) (c'est le minimum si on ne fait rien de plus !!). Les coquilles d'huitre contiennent 28% de calcium sous forme de carbonate de calcium peu digestible.
-Les spécialités vendues dans le commerce telles que Calci-lux® (Oropharma) en poudre. (C'est celle que j'utilise). Ces spécialités contiennent des sels de calcium plus facilement assimilables que le carbonate de calcium. Pour Calci-lux® le fabriquant conseille d'apporter en période de reproduction 8g (2doses) pour 100g de pâtée aux oeufs ou à dissoudre dans 250mL d'eau. Tous les jours pendant la période de ponte et les quinze jours précédant, deux fois par semaine pendant l'élevage. (7,5% de calcium dans cette préparation)
-Il existe aussi des spécialités liquides comme Calcivet® (Birdcare&co) contenant 33g/L de calcium également plus facilement assimilable mais attention, elle contient également de la vitamine D3, ne pas cumuler avec d'autres apports vitaminés.
-Dernière recommandation, il est strictement inutile de donner simultanément à ses oiseaux du calcium et une antibiothérapie à base de tétracyclines puisqu'elles se complexent avec le calcium et deviennent alors inefficaces!! Je ne conseille déjà pas de "blanchir" ses oiseaux avant la reproduction (cf. article sur la colibacillose) mais avec ces molécules c'est en plus complètement inefficace pendant la période de supplémentation en calcium!!
En guise de conclusion et pour vous prouver l'importance d'un bon apport en calcium, je voudrais revenir sur une mésaventure d'élevage que j'ai subi il y a 3 ans suite à une supplémentation mal menée (pour ne pas dire omise). J'avais alors perdu plusieurs femelles reproductrices de l'année à cause du mal de ponte. L'oeuf reste alors bloqué dans l'utérus et la femelle est retrouvée épuisée au sol. Ce phénomène s'explique par un taux de calcium dans le sang trop faible (=hypocalcémie) suite à la fabrication de la coquille, la femelle épuise ses réserves osseuses et présente une forte hypocalcémie le matin. Comme le calcium est aussi très important pour le bon fonctionnement musculaire, une carence entraine une faiblesse de contraction de l'utérus et elle n'a même plus la force d'expulser son oeuf ! A ce stade, il est souvent trop tard...
J'espère vous avoir donné avec cet article les bonnes bases pour une préparation des femelles réussies !
C'est une méthode que je pratique souvent et qui est très utile, elle consiste à introduire le mâle reproducteur dans la cage de la femelle qui est prête pour la reproduction, d'attendre que l'accouplement ait lieu et de le retirer aussitôt.
Voici une vidéo réalisée par mon papa cette année en ce début d'élevage :
Vous pouvez remarquer que l'accouplement est très bref chez les oiseaux et qu'il y a juste un accolement de leurs cloaques respectifs pendant quelques secondes seulement, juste le temps pour que les spermatozoïdes passent dans le tractus génital de la femelle. Et oui le sexe chez les oiseaux n'est pas passionnant...
Je vais donc essayer de vous détailler les avantages et les inconvénients de cette méthode d'élevage.Avantages :
-Cela permet d'exploiter le potentiel génétique d'un mâle en l'accouplant à plusieurs femelles, qui plus est, simultanément. C'est ici l'argument fort pour cette méthode.
Il faut cependant être prudent sur les accouplements réalisés et avoir une bonne gestion de la filiation de ses oiseaux pour éviter une consanguinité trop importante dans sa souche.
En général j'utilise cette méthode avec des mâles qui ont fait leur preuve les années (ou l'année) précédente(s), donc des mâles qui ont sorti un nombre significatif de jeunes qui ont eu d'excellents pointages dans des concours d'un niveau intéressant.
Pour la vidéo présentée à la fin de l'article, il s'agit du mâle 01-2010 dont j'ai déjà fait l'éloge dans un article précédent (ici pour mémoire). Il faut également éviter de multiplier le nombre de femelles utilisées (deux en général pour moi).
-Cela peut aussi permettre d'éviter les aléas d'élevage avec certains mâles qui embêtent leur femelle lors de la ponte ou de la couvaison, ce qui entraîne souvent la casse des oeufs ou l'arrêt de l'incubation.
Inconvénients :
-Cela demande du temps et des manipulations répétées de la part de l'éleveur. Il faut donc utiliser cette méthode avec de bons mâles reproducteurs (comme celui en vidéo qui ne perd pas son temps!)
Les manipulations répétées du mâle impliquent d'utiliser des mâles calmes, non stressés (un mâle qui est tétanisé lors de chaque prise en main et qui met du temps à s'en remettre ne pourra pas faire l'affaire!).
-Il faut parfaitement maîtriser la préparation à l'élevage de ses oiseaux afin d'avoir une synchronisation de l'entrée dans la période de reproduction du mâle et de la femelle.
Il va de soi qu'une femelle non prête refusera le mâle et une bagarre est souvent de règle. Si l'éleveur veut obtenir les jeunes dans la même période de temps avec différentes femelles (et c'est bien là l'intérêt de la méthode), il faut aussi que les femelles soient prêtes en même temps.
Réalisation pratique :
Dans mon élevage, le mâle est soit entretenu seul dans une cage et est introduit dans la cage de chacune de deux femelles à la suite, soit il reste avec une des deux femelles et est introduit avec la deuxième femelle chaque jour.
Il est introduit le matin pendant le temps nécessaire. En général ils comprennent vite ce qui leur arrive et se laissent attraper sans bouger les matins suivants!! L'accouplement est très rapidement observé si la femelle est prête (cf vidéo avec la femelle qui se met dans la position typique en s'aplatissant sur son perchoir, puis elle décale sa queue sur le côté et s'agite).
Il faut réitérer cette opération plusieurs jours, idéalement il faut commencer au moins deux jours avant la ponte du premier oeuf (mais j'en conviens, il est difficile de prédire au jour prêt...) et recommencer au moins jusqu'à la ponte du deuxième oeuf.
En effet la femelle est capable de stocker les spermatozoïdes du mâle dans son appareil de ponte et de les "utiliser" après chaque ponte pour féconder le nouvel ovule. Théoriquement il n'est donc pas nécessaire d'avoir un accouplement chaque jour pour féconder l'oeuf qui sera pondu le lendemain, on peut ainsi arrêter d'introduire le mâle pour la ponte des derniers oeufs. Si le mâle n'est pas introduit suffisamment tôt, il y a un risque que le premier oeuf pondu soit clair.
On comprends ainsi aisément qu'il devient alors très contraignant d'utiliser simultanément le même mâle pour plus de deux femelles, cela devient alors très compliqué à gérer!
En conclusion, si votre préparation à l'élevage s'est bien déroulée et que vous souhaitez utiliser le même mâle sur deux femelles qui sont prêtes en même temps, l'accouplement à l'impromptu est la meilleure solution. Cette méthode est tout de même relativement facile à mettre en oeuvre et, si elle est bien maîtrisée, vous permettra d'obtenir deux jolies couvées sans grande difficulté.
Le sevrage est une étape très délicate dans la vie des jeunes. Les maladies pointent souvent le bout de leur nez à ce moment de faiblesse de l'oiseau et il faut être très vigilant. D'autre part le jeune acquiert une autonomie complète vis à vis de la nourriture et il faut aussi veiller à bien les alimenter en quantité et en qualité.
Les grandes volières sont prêtes avant même le début de l'élevage. Nettoyées ET désinfectées (et dans cet ordre). Rénovées également, un petit coup de peinture ne fait pas de mal tous les deux ans environ.
C'est important que tout soit prêt avant même de commencer la reproduction, ainsi l'éleveur n'a pas à s'occuper des volières pendant l'élevage, il ne facilite donc pas la dissémination des micro-organismes qui se développent dans les nids, etc.
Chez moi les jeunes de la première couvée sont généralement sevrés assez tôt, en pratique dès qu'ils se nourrissent d'eux même depuis 5-6jours. Idéalement il faudrait attendre un peu plus mais on est souvent contraint d'aller plus vite à cause de la femelle qui démarre la deuxième ponte. Gare à la casse des oeufs! De plus cela permet d'éviter au maximum le picage des jeunes par les parents. Enfin nous avons remarquer que les jeunes s'habituent vite au gavage par les parents, si on les laisse trop longtemps, il continuent de réclamer et se nourissent moins d'eux même.
Les jeunes sont tout d'abord placés dans une petite volière (1,3*1,2*0,45m), cela permet de les habituer au matériel (perchoirs, mangeoires, fontaines, etc.) et ils peuvent s'entraîner à leurs premiers essais aéronautiques. L'ajout d'un mâle adulte qui a déjà élevé (ou pour la deuxième couvée d'un jeune du premier tour en bonne santé) permet de leur fournir un modèle qu'ils copieront facilement.
Comme toujours, la petite volière est équipée de grillage au sol (prévention de la coccidiose) et de perchoirs individuels facilement nettoyables.
Cependant les petits sont rapidement passés dans des volières beaucoup plus grandes, équipées du même matériel.
C'est très important de minimiser le nombre d'oiseaux par rapport au volume de la volière pour éviter la surpopulation et donc le développement des maladies.